Elodie Schenk

Restaurant le Tourbillon, Plan-les-Ouates

Chef de cuisine

1988

Portrait Elodie Schenk, 1988, cheffe de cuisine, Restaurant le Tourbillon, Plan-les-Ouates

Étapes du parcours professionnel antérieur:

  • Cheffe de cuisine, L’Envie à Morges
  • Second de cuisine, Château de Prangins

La famille d’Elodie a toujours aimé voyager. Six mois durant, elle a ainsi parcouru de nombreux pays à bord d’un voilier. Vivre des aventures et bien manger, cela a toujours été important dans sa famille, raconte Elodie. Comme elle aimait elle-même cuisiner et qu’elle s’adonnait également avec passion à la pâtisserie, elle a hésité entre l’apprentissage de cuisinière et celui de pâtissière au moment de choisir son métier. Elodie a opté pour la cuisine et s’est investie à fond : elle a terminé meilleure apprentie de son canton, meilleure apprentie de Suisse et troisième meilleure apprentie d’Europe. À l’issue de son apprentissage de cuisinière, elle a également suivi un apprentissage de boulangère-pâtissière-confiseuse. Sa capacité à créer ses propres desserts a toujours été un avantage dans sa carrière. Mais comme les chances de promotion sont plus grandes dans la cuisine, elle avait préféré l’apprentissage de cuisinière.

 

En tant que femme en cuisine, elle a dû se battre dès le départ. Pas physiquement, bien entendu, mais par le travail qu’elle a réalisé. C’est ainsi qu’elle a su imposer le respect au fil des ans. Elle a elle-même connu plusieurs chefs cuisiniers qui étaient grossiers. Elodie, en revanche, souhaite montrer qu’il est possible de faire autrement. Au Restaurant le Tourbillon, lié à la Croix-Rouge genevoise, Elodie emploie des jeunes qui sont en difficulté, mais qui ont envie de s’essayer à la cuisine. « Mon équipe et moi-même souhaitons présenter un monde de l’hôtellerie et de la restauration plus bienveillant. Nous avons davantage de patience et sommes plus empathiques entre nous, mais aussi avec les jeunes. » Selon elle, il est magique de voir les jeunes évoluer au cours de leurs stages.

 

En dehors de son travail, Elodie danse la salsa avec passion. Ne pas être toujours en cuisine : voilà ce qu’elle a appris pendant la pandémie. « Avant cela, je n’avais que le travail, le travail, le travail. ». Aujourd’hui, elle apprécie l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Et elle ne serait pas Elodie si elle ne se donnait pas aussi à fond dans la danse : « Dès que je peux, je participe à des master classes. »

 

Les choix d’Elodie:

Film ou série ?
Série. Pour décompresser après le travail, un épisode.

 

Vivre en ville ou à la campagne?
Vivre à la campagne. Il se passe tellement de choses dans la cuisine que j’apprécie le calme à la maison.

 

Sport ou farniente?
Sport pour dépenser de l’énergie et rester en forme.

 

Montre ou smartwatch?
Smartwatch. Je peux l’utiliser pour tout.

 

T-shirt ou chemisier?
Chemisier. On ne sait jamais qui on va rencontrer (rires).

 

Vin ou bière?
De préférence du vin rouge. Mais j’aime bien cuisiner avec de la bière.

 

À l’étouffée ou à la poêle?
À l’étouffée. Ce mode de préparation est incroyablement polyvalent.

 

À la maison ou au restaurant?
À l’extérieur, pour découvrir du nouveau. Se faire servir est également agréable.

 

Tavolata ou Fine Dining?
Tavolata. Partager la nourriture, je trouve ça génial.